Séries de la LNH: ils nous ont surpris

Peu de gens les attendaient d’emblée, mais quelques joueurs et équipes ont laissé une impression plus que favorable pendant le premier tour des séries de la Coupe Stanley.
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À quelques heures de la fin de la ronde initiale, nous vous présentons certaines agréables surprises. Dans certains cas, il reste à voir si le carrosse se transformera en citrouille à l’étape suivante.
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Anthony Stolarz
Les Maple Leafs ont écarté les Sénateurs d’Ottawa de leur chemin et ils n’ont même pas eu besoin de Joseph Woll pour parvenir à leurs fins. Celui-ci est pourtant considéré par plusieurs comme l’homme de confiance devant le filet, mais son adjoint Anthony Stolarz s’amuse à brouiller les cartes. Le numéro 41 a conservé une moyenne de buts accordés de 2,21, la troisième plus basse du circuit Bettman, à égalité avec Sergei Bobrovsky.
Le hasard faisant souvent bien les choses, Stolarz devrait renouer avec Bobrovsky et les Panthers de la Floride en demi-finale d’association. Il a agi comme substitut du Russe la saison dernière et détient une bague de champion. Pourra-t-il transmettre aux Leafs la recette du succès de l’ennemi?
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Anthony Beauvillier
Depuis quelques années, Beauvillier est un grand voyageur; après son départ des Islanders de New York en janvier 2023, il a porté l’uniforme de cinq clubs de la Ligue nationale (LNH). Cependant, il semble avoir fait sa niche avec les Capitals de Washington, qui l’ont acquis à la date limite des échanges. Signe qu’il a obtenu la confiance de l’instructeur-chef Spencer Carbery, le Québécois a patiné au sein du premier trio en compagnie d’Alexander Ovechkin et de Dylan Strome durant la série face au Canadien de Montréal.
Le joueur concerné a remercié son patron par son jeu fougueux et des menaces constantes sur le filet de Samuel Montembeault et de Jakub Dobes. Cela s’est traduit par cinq points en autant de rencontres éliminatoires. Rappelons qu’il a amassé 25 points en 81 sorties lors du calendrier régulier.
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Stars de Dallas
Sans Jason Robertson et Miro Heiskanen, tous deux à l’écart en raison de blessures, les Stars se trouvaient en fâcheuse position avant même de se mesurer à l’Avalanche du Colorado. Or, ils ont déjoué les sombres pronostics de certains en réalisant une spectaculaire remontée de quatre buts sans riposte en troisième période du septième match. Dallas et particulièrement son entraîneur-chef, Peter DeBoer, sont habitués aux longs parcours en séries et ils sont bien partis pour veiller tard.
Et que dire de Mikko Rantanen? Il n’est pas le joueur désabusé qui semblait s’ennuyer durant son bref séjour chez les Hurricanes de la Caroline cet hiver. Il vient de récolter 11 points dans ses trois dernières sorties. Bonne nouvelle pour les Stars: les retours de Robertson et de Heiskanen sont attendus pour la prochaine étape.
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Les Oilers et leur entraîneur-chef
Il ne faut jamais sous-estimer une équipe comptant Connor McDavid dans ses rangs. Les Oilers ont peut-être gardé le meilleur pour la fin, eux qui ont peiné dans les dernières semaines de la saison. Aussi, les Kings de Los Angeles ont testé sérieusement leur force de caractère en enlevant les deux premières parties de la série. Or, l’instructeur-chef Kris Knoblauch a pris une décision déterminante: clouer au banc l’inefficace Stuart Skinner et miser sur Calvin Pickard. Sans être étincelant, celui-ci a fait le nécessaire et a gagné ses quatre départs.
Au nombre des autres surprises à Edmonton, mentionnons Jake Walman qui revendique le deuxième meilleur différentiel (+8) de la ligue en séries. Négligés par plusieurs experts, les Oilers ont moins de pression sur les épaules et ça pourrait les rendre plus à l’aise.
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Fowler et les Blues
Avant le duel décisif de dimanche soir contre les Jets de Winnipeg, Cam Fowler partageait le quatrième rang des pointeurs de la LNH en séries avec 10 points, ex aequo avec notamment Leon Draisaitl. Ses prouesses offensives font écarquiller les yeux, surtout qu’au cours de sa carrière de 1042 joutes de saison régulière, le défenseur n’a jamais atteint le plateau de la cinquantaine en une campagne; cette année, il s’est rendu à 40 et a eu besoin de 68 rencontres pour y arriver.
Certes, l’arrière et ses coéquipiers ont profité des largesses du gardien Connor Hellebuyck pour placer les récipiendaires du trophée des Présidents dans les câbles. Il reste que la performance du vétéran de 33 ans, qui a déjà égalé son sommet personnel du nombre de points en une année éliminatoire, et celles des Blues de St. Louis sont dignes de mention.